Une paix que le monde ne comprend pas

On m’a regardé comme un fou. Mais j’étais juste en avance. Je parlais à moi-même, car j’avais plus confiance en personne. Je riais seul, car le monde ne comprend pas les larmes muettes. Et j’ai fini par trouver la paix... une paix que le monde ne comprend pas. 1. L’impact Le jour de l’AVC, je n’oublierai jamais cette sensation. Un vertige soudain, une impression que tout mon corps perdait le nord. Mon bras droit s'est figé, comme déconnecté de moi. Et puis le silence. Pas le silence autour. Non. Le silence en moi. Ce genre de silence qui hurle plus fort que n’importe quelle musique, même celles que j’ai composées avec mon âme. Je suis tombé, physiquement, mais aussi symboliquement. Comme si la vie voulait me rappeler que je ne suis pas invincible, que malgré la force que j’ai toujours montrée, il y avait en moi un point de rupture. Mon corps, que je croyais être mon allié, s’est retourné contre moi. Pourtant, c’est mon cœur qui a parlé ce jour-là : il a décidé de battre encore, de se battre encore. Le monde autour de moi n’a pas changé, mais ma perception, oui. Les visages se sont floutés, certains se sont éloignés, d’autres se sont figés dans une compassion de surface.